Pains marocains

Recette facile pour du pain maison express

Avant de vous partager cette recette, petit point météo : moins présente sur ce blog car beaucoup de boulot. Je continue à promener le poilu, cuisiner, lire, broder, utiliser mon bullet journal. Clairement, j’ai intégré l’équipe « Je m’occupe l’esprit pour supporter la vie qui n’est pas un long fleuve tranquille ». Forcément, je trouve moins le temps d’écrire. Mais je prends quand même un quart d’heure pour partager cette recette de pains marocains maison qui a révolutionné mon quotidien – et je pèse mes mots.

Je m’explique : faire son pain maison est simple et rapide mais demande d’anticiper. Pour un bon pain chaud le soir, il faut penser à faire la pâte la veille ou le matin. Et ces derniers mois, j’ai perdu ce réflexe. J’ai cuisiné un tajine il y a quelques semaines et j’ai trouvé cette recette de pains marocains sur Marmiton pour l’accompagner. Un délice. Et surtout, il suffit de 30 min pour la levée. Depuis j’ai donc adopté cette recette pour toutes les fois où j’ai une envie de pain dans l’heure qui vient !

recette pains marocains maison

Aujourd’hui par exemple, en fin de matinée, j’ai réalisé que je n’avais pas de pain pour le brunch. Sauf que je revenais d’une grande balade avec le poilu donc un peu la flemme de ressortir acheter une baguette. On est aussi dimanche – le jour du cheveux gras – donc un peu la honte de montrer mon allure. Le temps de me doucher et laver ma chevelure, la boulangerie aurait fermé. Bref, un dilemme bien trop complexe pour un dimanche matin… La recette des pains marocains m’a sauvée ! Car ils accompagnent parfaitement les plats en sauce comme les tajines. Mais ces galettes levées sont aussi un régal avec les œufs brouillés, les salades, le fromage. Ainsi qu’en version sucrée au petit-déj avec du miel ou de la confiture. Ou pour l’apéro à tremper dans un houmous ou du tzatziki. Bref, la recette passe-partout, bonne et inratable.

Ingrédients pour 4 petits marocains

  • 300 ml d’eau chaude
  • 500 g de farine : la recette ne précise pas de quel type. J’ai essayé avec de la farine de blé T65 et T80, c’est très bien.
  • 1 sachet de levure boulangère (évidemment remplaçable par du levain maison)
  • 2 cuillères à café de sel

Réalisation des pains marocains

  • Mélangez tous les ingrédients, à la main ou au robot.
  • Divisez le pâton en 4 boules puis les aplatir pour former des galettes d’environ 15 cm de diamètre.
  • Laisser lever une 1/2 heure sous un torchon (à l’abri des courants d’air)
  • Cuire chaque pain à la poêle à feu moyen (sans matière grasse) environ 5 minutes de chaque côté
  • C’est prêt !

Conservation des pains marocains

Si vous êtes seulement un ou deux gourmands, n’hésitez pas à faire cette recette pour 4 petits pains. Ils se conservent très bien quelques jours dans un torchon. Vous pouvez même les faire réchauffer au grille-pain ou quelques minutes au four.

Merci à Lyame pour cette chouette recette 😉

Recette du pain maison à la cocotte

Comme chez le boulanger !

Je vous avais posté dans mon journal de confinement le lien de la recette en vidéo du pain cuit à la cocotte de Hervé cuisine que Joseph avait réalisé pour le lycée. Pour la retrouver plus facilement, voilà les ingrédients et la marche à suivre ! Et suite aux nombreux messages et questions que j’ai reçus, je vous propose également mes commentaires et des variantes ! Pour le réussir à coup sûr 😉

recette pain maisoncuit à la cocotte

Cette recette et surtout le mode de cuisson en cocotte permettent d’obtenir un pain avec une belle croute et une mie aérée. Comme chez le boulanger ! Merci qui ? Merci Hervé !

Ingrédients

  • 500 g de farine de blé classique
  • 1 cuillère à soupe rase de sel
  • 1 sachet de levure de boulanger déshydratée (ou 21g de poudre de levain ou de levure fraiche de boulangerie ou 100 g de levain maison)
  • 350 à 400 ml d’eau chaude (plutôt 300 selon moi)

Temps de préparation

15h avec les temps de pause.

Préparation du pain cuit en cocotte

  • Versez dans un saladier la farine, le sel, la levure. Ajoutez 300 ml d’eau chaude mais pas bouillante et mélangez avec une spatule ou cuillère en bois. Ou utilisez un robot avec le crochet pétrisseur si vous avez. Dans les 2 cas, inutile de mélanger pendant des heures, il suffit de faire une pâte. Si la pâte est trop épaisse, vous pouvez ajouter encore un peu d’eau. Au final, elle doit être collante et humide. Chez moi, 300 ml ont toujours suffit. Couvrez le saladier d’un torchon bien humide et laissez à température ambiante pendant au moins dix heures. Donc à faire tôt le matin pour avoir un pain le soir ou le soir pour le déguster le lendemain midi.
  • Après ce temps de levée, préchauffez le four à 240°C (chaleur tournante si votre four le permet). Puis enfournez la cocotte en fonte avec son couvercle pendant 15 minutes pour la préchauffer. J’ai oublié une fois ce préchauffage de la cocotte et la mie du pain était plus dense, c’est donc une étape indispensable !
  • Pendant ce temps, farinez (généreusement) un torchon et faites-y tomber la pâte qui aura doublé de volume. Rabattez chaque côté vers le centre de façon à former une boule. Là encore, pas besoin de la pétrir pendant des heures. Refermez le torchon en pliant les bords et laissez lever 2 heures. Pour éviter que la pâte ne s’affaisse et que votre pain soit raplapla, repliez bien le torchon. Il sert à éviter que la pâte de coule pendant la levée.
  • Sortez la cocotte sans vous brûler, versez-y la boule de pâte et refermez le couvercle. Enfournez pour 30 minutes.
  • Après ces 30 minutes, la recette originale indique d’enlever le couvercle et de laisser encore cuire 15 minutes, jusqu’à ce que la croûte soit bien dorée. Mon four étant costaud, je n’ai parfois pas besoin de réaliser cette étape, la croûte est déjà bien dorée. Ou seulement 5 mn et en baissant à 220°C.

Variantes

Farines : La recette indique 500 g de farine. Vous pouvez vous amusez à mixer les sortes de farine dans cette proportion. Comme 300 g farine blanche + 100g farine semi-complète + 100 g farine de maïs pour un pain au maïs. Je l’ai faite aussi avec de la farine de Kamut mélangée à de la semi-complète. En fait, exceptées les baguettes – qui ne rentrent pas dans la cocotte, n’importe quelle recette de pain rond ou ovale peut être adaptée à la cuisson en cocotte ! La prochaine fois j’essaye de cuire le pain complet énergie de cette façon.
Bonus : au moment du mélange, n’hésitez pas à ajouter des graines (lin, courge, sésame) et / ou des fruits secs.

 

 

Crumble choco poires : la recette

Dessert fruité fondant croquant

Dans la série dessert / goûter savoureux et rapide à préparer, je suis une adepte du crumble ! Une recette dessert inratable qui se prépare et cuit en 30 minutes. Mélange de fruits cuits et pâte croquante, il se décline à l’infini. Amateurs inconditionnels de chocolat dans la famille, notre préféré est le chocolat poires. Bien fondant et gourmand ! Après avoir essayé plusieurs recettes de pâte, j’ai fini par adopter un mélange beurre, sucre, farine qui met vraiment les fruits en valeur !

Les ingrédients pour 4 personnes

Pour la pâte à crumble

  • 100 g de beurre 1/2 sel (vous pouvez remplacer par du beurre doux mais le 1/2 sel s’accorde tellement bien avec les fruits !)
  • 100 g de farine : j’utilise de la semi-complète (T80) ou complète (T110 à 130). Le crumble est un dessert rustique qui ne nécessite pas une farine blanche et c’est meilleur pour la santé.
  • 100 g de sucre : j’utilise du sucre roux (également meilleur pour la santé) mais il peut-être remplacé par du sucre blond ou blanc.
  • Une dizaine de noisettes

Pour la garniture

  • 4 poires de taille moyenne (3 seulement si vous utilisez de grosses Comices ou 6 pour de petites Rochas)
  • 40 à 60 g de chocolat noir dessert : j’utilise les super gouttes de chocolat noir bio et équitable de la Vrac Mobile.

Recette crumble

  • Éplucher et découper les poires. Disposer-les dans un plat à four de façon à recouvrir le fond.
  • Couper grossièrement le chocolat et parsemer les poires avec. Pas trop finement car il va fondre trop vite puis risque de cuire pendant la cuisson.
  • Dans un saladier, mettre la farine, le sucre et le beurre découpé en petits morceaux. Malaxer du bout des doigts de façon à agglomérer les 3 ingrédients et obtenir une pâte sablée friable.
  • Déposer cette pâte sur les poires pour les recouvrir. Ajouter les noisettes. Et mettre au four préchauffé à 180°C pendant 15 / 20 minutes. Sortez-le dès que la pâte prend une légère coloration dorée.

Dégustation

Vous pouvez le déguster chaud à la sortie du four, accompagné d’une boule de glace à la vanille. Attention à ne pas se brûler. Il est très bon aussi froid. Il se conserve quelques jours au réfrigérateur et peut se réchauffer à four doux.

Variantes

Cette recette crumble se décline à l’infini et en toutes saisons. Il suffit de varier les fruits, les épices, le chocolat ou les fruits secs.

Les fruits
Vous pouvez remplacer les poires par n’importe quels fruits : pommes, fruits rouges, pêches, prunes, abricots, kiwi. Avec des coings aussi mais il faut les faire précuire dans de l’eau avant.
Les épices
Cannelle ou 4 épices avec les pommes, gingembre avec les fruits par exemple. Il suffit de saupoudrer les fruits avant d’ajouter la pâte.
Le chocolat
Je n’en mets qu’avec les poires. Si vous n’êtes pas fan du chocolat noir, vous pouvez le remplacer par du chocolat au lait ou praliné.
Les fruits secs
Amandes avec des pêches ou abricots, noix et raisins secs avec des pommes, noix de pécan avec des fruits rouges…

Bonne dégustation 🙂



Broyé du Poitou

Recette facile d’un biscuit « réconfort »

Je l’avoue, la plupart des biscuits que je réalise pour le goûter comporte du chocolat (brownie, cookies, cake, muffins…) . Il existe quelques exceptions et le broyé du Poitou en fait partie. Avec ses 250g de beurre salé et 250g de sucre, il répond parfaitement à notre penchant pour le sucré-salé en pâtisserie ! J’ai découvert ce biscuit dans un petit livre de recettes intitulé Desserts d’antan et édité par le magazine Avantages. J’aime cette recette car elle nécessite seulement 10 minutes de préparation. Et la taille du broyé nous permet de tenir pendant quelques jours. Une recette parfaite pour un dimanche pluvieux comme aujourd’hui dans les Landes. Car la richesse du biscuit apporte un vrai réconfort avec un bon thé ou un chocolat chaud. Mais nécessite d’être consommé avec modération en cas de diabète ou cholestérol…

Les ingrédients du broyé du Poitou

  • 450 g de farine
  • 2 œufs entiers + un jaune
  • 2cuillères à soupe de lait
  • 250 g de beurre salé mou + quelques grammes pour le moule
  • 250 g de sucre en poudre
  • 2 cuillères à soupe d’eau de vie (je n’en mets jamais mais je le précise pour les amateurs)
  • Une pincée de sel… (je ne l’ajoute pas non plus vu que le beurre en contient largement assez)

Réalisation du broyé

Préchauffer le four à 180° (thermostat 6).
Dans un saladier, battre les 2 œufs avec le sucre (et l’eau de vie et la pincée de sel si vous souhaitez les mettre). Ajouter le beurre mou en morceaux (sorti du frigo à l’avance ou légèrement ramolli à feu doux). Puis la farine. Je réalise d’abord le mélange à la fourchette puis avec les doigts pour former une pâte.

Beurrer un moule à tarte (environ 26 cm de diamètre) et étaler la pâte à la main en lissant le dessus à la main ou à l’aide d’une spatule. Dessiner des sillons à la fourchette. Puis badigeonner du mélange jaune d’œuf / lait battu avec un pinceau.
Enfournez entre 35 et 40 minutes jusqu’à ce que le broyé soit doré.

Dégustation

Je réalise le biscuit dans un moule à tarte en porcelaine donc je peux le découper dedans. Mais si vous souhaitez le démouler, attendez qu’il soit refroidi. Il se conserve quelques jours dans une boîte hermétique. Pour la découpe, je réalise des carrés de petites tailles. Chaud ou froid, il est délicieux ! Nature avec un thé, un café ou un chocolat chaud ou du fromage blanc. Les enfants se le tartinent parfois de confiture ou de pâte à tartiner… mais il faut pouvoir supporter le pic de sucre et de gras (d’un point de vue gustatif et diététique) ! Eux, peuvent se le permettre (ils font 10 kilos tout mouillé…). Je me contente de la version nature…

 

Cookies aux pépites de chocolat

Recette facile et succulente

Depuis de nombreuses années, je fais une recette de cookies aux pépites de chocolat piquée dans un vieux Biba. Ils étaient bons mais je n’étais pas complètement satisfaite de la texture : bien croquants mais pas assez moelleux à l’intérieur. Jusqu’à ce que je teste une recette de Cyril Lignac également publiée dans un magazine féminin. J’avais enfin trouvé la texture parfaite ! En revanche, je trouvais que le chef à l’accent chantant s’était un peu lâché sur les quantités de sucre et de chocolat… Ceux qui nous connaissent, les enfants et moi, savent à quel point nous sommes accros au sucre et au chocolat. Mais là ! C’était trop…

J’ai donc adapté les quantités à notre goût. Depuis, ils ont été largement validés par la famille et les amis. Comme je n’achète pas de biscuits du commerce et que je préfère les faire avec de bons ingrédients, cette recette est devenue l’une de nos favorites. Je la réalise au moins une fois par semaine !

Les ingrédients pour 18 à 20 cookies

  • 100 g de cassonade (contre 120 g dans la recette)
  • 100 g de sucre blanc (contre 120 g dans la recette)
  • 175 g de beurre pommade. Comme d’habitude j’utilise du beurre demi-sel. Le mélange pointe de sel et chocolat, on adore !
  • 1 œuf gros
  • 300 g de farine T45 (mais cela fonctionne aussi avec de la T55, voire un mélange de farine blanche et semi-complète).
  • 6 g de levure (que je remplace par une bonne cuillère à soupe de bicarbonate de soude alimentaire)
  • 200 g de chocolat dessert (contre 2 fois 190 g de chocolat noir et lait dans la recette !)

La réalisation des cookies

Mr Lignac conseillait de tout faire avec un robot. J’ai essayé mais ça colle et se mélange mal. Il faut sortir le bol pour décoller la préparation avec une spatule. J’ai réitéré sans robot et je trouve ça beaucoup plus pratique. Je commence donc par mélanger à la fourchette le beurre pommade avec les sucres. J’ajoute l’œuf. Puis la farine et le bicarbonate. Je termine par le chocolat coupé grossièrement. Je mélange tout à la fourchette et je finis à la main car le mélange ressemble à une pâte.

Il faut ensuite former un boudin de 5 cm de diamètre (environ, hein, je n’ai jamais mesuré !). Et le rouler dans une feuille de papier sulfurisé et le conserver au frais une demie-heure. Cela permet à la pâte de durcir pour découper ensuite des tranches de (environ) 2,5 cm. J’ai toujours respecter cette étape et cela fonctionne parfaitement. Mais la dernière fois, je manquais de temps. Je n’ai donc rien roulé en boudin, je n’ai pas mis au frais et n’ai pas découpé de tranches… J’ai formé des boules de pâtes tout simplement et le résultat était très bien aussi. La forme des cookies était simplement moins parfaite. Mais cette manière de faire peut dépanner les gourmands pressés.

La cuisson

Enfournez les tranches de pâtes sur une feuille de papier sulfurisé  pendant 10 mn à four chaud à 170°C. Entre deux fournées, patientez quelques minutes avant de prendre les cookies de la plaque pour les déposer sur une assiette. Sinon ils risquent de se casser. Évitez aussi de les empiler pendant cette étape de refroidissement.

La dégustation

Ils sont évidemment succulents tout chauds à la sortie du four (attention à ne pas se brûler !). Mais ils sont parfaits aussi quelques heures après ou le lendemain. En refroidissant, ils deviennent croquants à l’extérieur mais toujours fondants à l’extérieur. Un régal ! C’est vraiment l’avantage de cette recette.

Les variantes

  • Avec plusieurs chocolats : je les ai testés tout chocolat noir mais aussi en mixant plusieurs chocolats desserts : noir, lait et praliné.
  • Avec des fruits secs : noix, noisettes, amandes, noix de pécan mais aussi cranberries séchées.
  • Tout chocolat : en ajoutant une à deux cuillère à soupe de chocolat de cacao non sucré.

 

Cake Banane Chocolat, la recette facile

Ou comment recycler les vieilles bananes

Pendant le mois d’août, les enfants sont partis en vacances chez leurs papas respectifs. Cela induit moins de logistique, moins de cuisine et de pâtisserie. Sauf qu’un jour, j’ai croisé le chemin de trois bananes à l’abandon dans la coupe de fruits… Je ne pouvais pas les laisser mourir sans rien faire. Mais je ne pouvais pas non plus réaliser des muffins banane pâte à tartiner ! 1- Ce sont surtout les enfants qui sont fans de la fameuse pâte. 2- Pour cette recette, il ne faut que deux bananes. Et il était hors de question de me lancer dans la réalisation d’une pâtisserie ET de jeter une banane. J’ai donc fouillé sur le net et trouvé une recette de cake banane chocolat sur le blog Papilles et Pupilles.

recette cake banane chocolat facile et rapide

Sur ce  » blog culinaire qui fait voyager  » réalisé par Anne Lataillade, j’ai déjà découvert et réalisé de nombreuses recettes. Elles sont toujours très bien expliquées et jamais compliquées. Pour ce cake banane chocolat, il faut trois bananes : parfait pour mes 3 fruits à sauver. Mais la taille indiquée du cake – gros – m’a légèrement effrayée (rapport à ma semaine en solitaire). J’ai fini par me lancer en me raisonnant : j’inviterai bien quelques copines pour un thé ou café dans la semaine pour le partager !

Les ingrédients pour un gros cake banane chocolat

  • 150 g de beurre (comme d’habitude j’ai utilisé du beurre demi-sel)
  • 150 g de sucre
  • 2 œufs
  • 300 g de farine (j’ai fait un mix de T65 / T110)
  • 1 cuillère à café de bicarbonate de soude (ça tombe bien, je n’utilise plus de leveure chimique depuis des années
  • 1/2 cuillère à café de sel (rapport au beurre salé mentionné ci-dessus je me suis passée de cette 1/2 cuillère)
  • 3 bananes normales très mûres (c’était plus que le cas chez moi…)
  • 150 ml de lait
  • 150 g de pépites de chocolat noir (chocolat patissier coupé grossièrement)

la recette du cake banane chocolat idéale pour ne plus jeter trois banaes trop mures

La réalisation du cake

Préchauffez le four à 160°C (chaleur tournante), sinon 180°C. Anne conseille de beurrer et fariner le moule. Comme je suis (un peu) fainéante, je n’ai fait ni l’un ni l’autre. Je comptais sur la matière grasse utilisée dans la pâte pour qu’elle n’adhère pas à la cuisson. Et cela s’est confirmé : cake démoulé sans accroc !

Pour le reste, j’ai presque suivi la méthode. Je ne coupe pas le beurre en dés pour le mélanger au sucre à l’aide d’un fouet. Je me facilite la vie en le faisant ramollir à feu doux dans une casserole.
Ajoutez ensuite les œufs un par un en continuant de battre. Puis la farine et le bicarbonate. Mélangez bien. Puis le lait. Et enfin, les trois fameuses bananes écrasées à la fourchette ainsi que le pépites de chocolat.

Versez le tout dans le moule puis enfournez. Il est préconisé 1 heure de cuisson. Chez moi 50 mn ont suffit et j’ai baissé le four les 10 dernières minutes. Comme pour tous les cakes, il est préférable de vérifiez la bonne cuisson à cœur en y plantant la lame d’un couteau. Si elle ressort sèche, c’est cuit !

belle couleur rousse avec la cassonade et farine semi complète pour ce cake banane chocolat

La dégustation du cake

Chaud le jour même, froid le lendemain et les jours suivants, il était délicieux ! Parfait pour le goûter mais aussi le petit-dej. Finalement, des copines sont passés mais seulement pour l’apéro. Je me suis donc sacrifiée en me régalant seule toute la semaine. Entouré d’un torchon, il s’est très bien conservé !

 

 

Chokladbollar de Bernard

Recette sucrée express

De retour sur le blog après une longue absence… J’ai pas mal de boulot (sur ordi) donc moins de temps et d’envie pour me retrouver face à un écran le soir ! Et avec le retour du beau temps, je profite du week-end pour profiter de la plage et de la forêt. Ce programme chargé me laisse moins le temps aussi de cuisiner. Donc je privilégie les recettes à réaliser en express. Et je ne peux pas m’empêcher de partager avec vous celle-ci dénichée sur l’excellent blog de Bernard : les Chokladbollar !

chokladbollar ou truffes suédoises au chocolat et noix de coco

Ce nom difficilement prononçable s’explique par l’origine suédoise de la recette. Invitée à l’anniversaire d’un copain, j’avais pour mission de ramener un dessert. Je cherchais une nouvelle recette rapide. Et celle-là est parfaite ! Il suffit de mélanger quelques ingrédients, de réserver un peu au frais et c’est un délice ! Immanquable, ces chokladbollar (rebaptisées « coucougnettes au chocolat » par le fameux copain) ont en plus le mérite de faire leur petite impression quant à la présentation. Même les miennes étaient jolies ! Et c’est assez rare pour être souligné.

Les ingrédients pour une quizaine de chokladbollar

Comme vous pouvez le constater, c’est une recette à déconseiller aux diabétiques… Riches, ces boulettes se dégustent à l’unité. Comme les truffes au chocolat en fait. D’ailleurs, elles représentent une sorte de déclinaison des truffes. Avec des flocons d’avoine… Céréale réputée être anti-cholestérol, dépurative, satiétogène. On pourrait donc aussi les surnommer les truffes bonne conscience.

  • 190 g de flocons d’avoine (caution diététique de la recette…)
  • 110 g de beurre doux
  • 100 g de sucre
  • 25 g de cacao non sucrée en poudre
  • 2 g de café soluble en poudre fine (je n’en avais pas donc j’ai fait sans)
  • 15 g d’eau
  • 3 g de vanille liquide (je ne suis pas fan de ces ingrédients articiels et comme des gousses de vanille parfume mon sucre, je m’en suis passée)
  • noix de coco râpée séchée (pas de quantité d’indiqué mais il faut un petit paquet d’au moins 100 g)

La préparation des chokladbollar

Mélangez le beurre (légèrement mou), le sucre, le cacao, le café et les flocons d’avoine dans un récipient. Ajoutez l’eau (et la vanille liquide si vous souhaitez en mettre) et mélangez.
Formez des boulettes de 30 à 40 g. Ou comme moi sans peser de la taille que vous voulez (mais pas trop grosse quand même !). Roulez-les dans la noix de coco. Et c’est prêt ! Ce n’est pas une recette express, ça ? Merci qui ? Merci Bernard !

chokladbollar choco noix de coco

Dégustation

J’en ai gouté une immédiatement après la réalisation et c’était très bon. Mais c’est vrai qu’elles sont meilleures après une légère réfrigération. Dans ce cas, n’oubliez pas de les sortir du frigo 15 mn avant dégustation. Après en avoir dégusté une, vous pouvez ensuite – au choix – tenir une rando de 8h ou toute la nuit d’une soirée d’anniversaire !

 

Cake Jean-Claude aux fruits confits

La recette qui m’a sauvée la vie…

La semaine dernière, j’ai fait un cake aux fruits confits en urgence. J’ai accompagné la classe de ma fille à une séance de piscine. J’avais bien déjeuné pour compenser la dépense calorique qu’implique cette activité « sports extrêmes ». Malgré cela, je suis rentrée à 16h dans un état proche de l’hypoglycémie ! La faute à l’aller-retour en bus avec une soixantaine d’enfants : « Ne crie pas, reste assis, n’embête pas ta voisine, sois poli, non on n’est pas autorisé à frapper son voisin, n’oublie pas ton sac, restez en rang… ». Suivi de la séance vestiaire : « déshabille toi, on ne rêve pas, on n’arrête de discuter, on met son maillot de bain, on n’oublie pas d’aller aux toilettes ». Sans parler de la séance de piscine à proprement parler : « mais si tu peux entrer dans l’eau, non on ne va pas faire du toboggan, on apprend à nager, oups on évite de se noyer, non on n’appuye pas sur la tête de sa voisine, mais si tu peux le faire, c’est bien je suis fière de toi. »

Bref, haute dépense calorifique et besoin d’équilibrer tout ça avant de me remettre au travail. Sauf que tous les placards étaient vides à la maison. Même pas quelques miettes de chocolats pour cuisiner vite-fait un brownie ou des cookies ! J’ai fini par tomber sur une boîte de fruits confits et je me suis souvenue d’une recette de La Super Supérette, celle du cake Jean-Claude façon cake Vandame. C’était parti pour la mission, sauvez Josette de l’hypoglycémie !

Le Super blog de recettes

La Super Supérette est le blog de deux gourmandes des douceurs de l’industrie agro-alimentaire qui ont décidé de réinventer les recettes en contrôlant les ingrédients ! Elles refont les recettes et détournent également les noms avec beaucoup d’humour. Vous pouvez donc y trouver des recettes maison de tout ce qu’on aime mais qu’on ne devrait pas manger parce qu’il n’y a que des cochonneries dedans : les Barrés façon carambars, les Boulimiques façon Bounty ou encore les Délicieux façon Kinder Délice. Sur ce site, j’ai déjà teste les Grandiloquents façon Granola (parfaits), le Poli façon Napolitain (beaucoup trop haut donc un peu sec et difficile à manger, à refaire dans des dimensions convenables) ou encore les Mirobolants façon Mikado (trop gros aussi mais bons). Et donc le cake Jean-Claude façon Vandame ! Elles proposent également des recettes salées. Et une sélection de ces recettes figurent dans deux livres parus en 2013 et 2014. Le tome 1 est épuisé mais il peut peut-être se trouver d’occasion !

livres de recettes du super blog la super superette

Les ingrédients

  • 3 œufs
  • 200 g de farine : toujours à cause de mes placards vides, j’ai mélangé de la T65 et T80 et c’était très bien.
  • 120 g de beurre : j’ai utilisé du beurre 1/2 sel donc inutile d’en ajouter ensuite.
  • 100 g de sucre blond de canne
  • 1 c. à soupe de sucre vanillé maison (ou un sachet) : une gousse de vanille traîne dans ma boite à sucre donc je n’en mets jamais.
  • 1/2 sachet de levure : remplacer par une c. à café de bicarbonate de soude.
  • 1 c. à café de sel
  • 150 g de fruits confits (cerises, oranges, pastèque…)
  • 100 g de raisins secs : je n’en avais pas donc j’ai fait sans et c’était très bien.
  • 3 c. à soupe de rhum : idem ! Remplacé par de l’eau gazeuse.

La préparation du cake (10 mn dans mon cas)

  • Normalement, il faut faire macérer deux heures les raisins secs dans un bol d’eau tiède avec 2 cuillères à soupe de rhum et sortir le beurre du frigo pour le laisser ramollir. Comme je n’avais pas de raisins et que j’étais pressée, j’ai fait presque fondre le beurre à feu doux.
  • Préchauffez le four à 180°C.
  • Mélangez le beurre mou et le sucre avec une fourchette. Puis ajoutez les œufs.
  • Incorporez farine, sel (sauf si beurre 1/2 sel) et levure ou bicarbonate.
  • Ajoutez ensuite les fruits confits. La recette précise « coupés en petits morceaux et saupoudrés de farine pour éviter qu’ils ne coulent au fond du cake ». Les miens étaient déjà en petits morceaux. Quant à les saupoudrer de farine, j’étais tellement pressée que je n’avais pas vu cette étape. Miraculeusement, ils n’ont pas coulés au fond ! Ajoutez les raisins égouttés (en conservant « l’eau de macération » pour la fin de la recette), ainsi qu’une cuillère à soupe de rhum (ou d’eau gazeuse).
  • Mettez dans un moule à cake (beurré fariné, ou recouvert de papier sulfurisé) rempli aux 2/3.
  • Enfournez 45 minutes.
  • Arrêtez la cuisson quand le cake est bien doré et gonflé. Démoulez le et versez l’eau de macération à ce môment-là.

Dégustation du Cake aux fruits confits

Tout chaud à la sortie du four (il y avait urgence je vous rappelle !). Mais aussi le lendemain et le surlendemain au petit-dej ou gouter avec un bon thé ! Je pensais que les enfants aimeraient car ils mangent de la brioche aux fruits confits. Mais, après vérification, ils la mangent pour la brioche et tolèrent les fruits confits. Donc ils ont rejetté en bloc le combo cake / fruits confits. Pas de problème, je me suis sacrifiée, aidée de ma copine Laurence.

Variante

Pour un contrôle maximum des ingrédients et une recette totalement healthy, il faudrait réaliser soi-même les fruits confits. Je vous l’accorde, cette variante ne s’applique qu’aux chefs ou aux personnes très disponibles. Mais je me le note dans mes projets de retraite.

Banana Bread

Recette du cake à la banane, vite fait et bon

Comme tous les week-ends, quelques bananes étaient en fin de ma vie dans ma corbeille de fruits. J’ai eu envie de changer des traditionnels muffins banane / pâte à tartiner que je cuisine au moins une fois par semaine ! Cela faisait un moment que je voulais tester la réalisation d’un banana bread, cake que l’on retrouve souvent dans les salons de thé. J’ai donc fouillé sur le net. Et j’ai opté pour la recette de Bernard, postée sur son blog La Cuisine de Bernard (qui fait partie de mes favoris). Avec – comme toujours -, une légère modification des ingrédients et une adaptation de la préparation !

 

Les ingrédients du banana bread

  • 3 bananes (310 g de chair en tout) : la patisserie est une science exacte. Sauf chez moi… Mes 3 bananes pesaient 250 g mais je n’avais pas envie de me lancer dans une règle de 3. J’ai donc poursuivi le reste de la recette avec la même quantité d’ingrédients et le cake n’était pas raté.
  • 200 g de sucre : j’ai utilisé du roux non raffiné acheté en vrac à la Vrac Mobile
  • 2 œufs (100 g au total)
  • 125 g de beurre demi-sel
  • 1 cuillerée à café de vanille liquide : je n’en mets pas, mon sucre est conservé dans une boite avec des gousses de vanille
  • 190 g de farine : j’ai utilisé de la semi-complète, la T80
  • 5 g de levure chimique : remplacée par une bonne cuillère de bicarbonate de soude

Vous remarquez que dans cette liste d’ingrédients de la recette de Bernard, pas de trace de chocolat. Sauf qu’on est le week-end, toujours en hiver, et que je cuisine pour les enfants ! J’ai donc ajouté une demi-tablette de chocolat noir découpée en petites morceaux. Et pour la dose d’omega 3, j’ai également incorporé une dose de mélange de graines (lin, courge, tournesol, chanvre, pavot) type Graines du boulanger.

Le banana bread nécessite seulement 5 minutes de préparation !

La préparation du banana bread

5 minutes top chrono !

  • Préchauffez votre four à 150° pour une cuisson lente, à 180° si vous êtes pressé.
  • Dans un saladier, écrasez les bananes et le sucre à la fourchette.
  • Ajoutez les œufs et le beurre fondu. Pour avoir une texture parfaite, Bernard conseille de mixer le tout au mixeur plongeant. Cela sous-entend de la vaisselle supplémentaire, j’ai donc poursuivi le mélange à la fourchette.
  • Ajoutez la farine et la levure (ou le bicarbonate) et mélangez bien.
  • C’est à ce moment-là que les gourmands – comme nous – peuvent ajouter des pépites de chocolat.
  • Versez dans un moule à cake.

La cuisson du banana bread

Bernard conseille de faire cuire le cake 1h25 à 150 °C. Je ne conteste pas l’avantage des cuissons lentes sur la texture des cakes. Mais ce nouvel engouement pour ce type de cuisson n’est pas compatible avec mon mode de vie et de cuisine. En tous cas, pas ce week-end où j’ai démarré la préparation du goûter à 15h… J’ai donc enfourné le cake 35-40 mn à 180°C. J’ai, en revanche, suivi son conseil et ajouté dans le four pour le dernier 1/4 d’heure un ramequin rempli d’eau bouillante. Plantez la lame d’un couteau dans le cake et si elle ressort sèche, il est cuit.

La dégustation du banana bread

Là-encore, on n’a pas trop écouté Bernard… Le chef conseille de démouler le cake, le placer dans un film alimentaire au frais pendant une nuit avant dégustation. Nous avons procédé à sa dégustation immédiatement à la sortie du four. Et c’était un régal ! Texture moelleuse, bon goût de bananes qui s’accorde parfaitement au chocolat. Tout le monde a aimé.

Banana bred recette parfaite pour le petit dej et le goûter

Quant à la dégustation froide le lendemain, on comptait vraiment dessus. Sauf que le matin, plus de banana bread dans l’assiette… Quand j’ai interrogé tous les enfants un à un au moment de leur réveil, ils m’ont tout confirmé qu’ils ne s’étaient pas levés pendant la nuit pour le manger. Nos regards se sont alors tous tournés vers le chien… Qui a baissé la tête et les yeux… Une confirmation (par procuration) que le banana bread est également très bon froid ! Et pour tester la prochaine fois, je ne me contenterai pas d’un torchon pour le conserver jusqu’au matin…

Variantes

  • Avec des fruits secs, des épices (cannelle ou quatre épices), de la poudre d’amandes (remplacer 50 g de farine par 50 g de poudre d’amandes)
  • J’ai tenté la cuisson lente à 150° C et il est encore plus moelleux !

Galette des rois : La recette

Pour la faire maison de A à Z !

L’un des seuls intérêts du mois de janvier est de pouvoir manger de la galette des rois. Avec une recette facile pour en faire une « maison » de A à Z, ce plaisir devient possible toute l’année ! Qui dit galette « fait-maison », dit pâte feuilletée « maison » aussi. Et là, j’en vois plusieurs lever les yeux au ciel prêt à refermer la fenêtre de ce blog… Sauf que… Si moi, qui aime la bonne cuisine certes mais la cuisine simple et rapide… Si moi, maman de 3 enfants qui travaille à temps plein, je peux faire une pâte feuilletée « maison », tout le monde le peut !

C’est vrai quand pendant plusieurs années, je ne m’embêtais pas : j’achetais 2 pâtes feuilletées, faisais une crème d’amandes, assemblais le tout puis m’écriais à la sortie du four « c’est moi qui l’ai fait ! ». C’était donc à moitié vrai et j’ai eu envie d’essayer de faire une pâte feuilletée. Je n’en avais jamais fait car la rumeur qui courait chez les cuisinières – « c’est très long, très compliqué » – avait toujours réussi à m’effrayer. Jusqu’à ce que je découvre La cuisine de Bernard.

Le site de ce jeune chef, qui n’a pas le physique de son prénom, est très beau, très complet. Il regorge de recettes traditionnelles ou du monde, le tout parfaitement illustré avec des photos pas à pas. Tout est clair, tout semble facile ! Grâce à Bernard, je me suis donc lancée dans la réalisation de la pâte feuilletée inversée. Pourquoi inversée ? Le beurre ne se trouve pas dans la détrempe mais autour. Comme je n’avais jamais fait de pâte feuilletée classique, ce détail ne m’a pas bouleversée. L’avantage de ce type de pâte feuilletée : elle est plus légère, plus friable, se tient mieux à la cuisson avec un feuilletage régulier. Bref, elle est meilleure !

La pâte feuilletée de Bernard

Comme exceptionnellement, je respecte la recette à la lettre, je vous laisse cliquer sur le lien du blog de Bernard pour vous lancer. Vous trouverez les photos de la recette pas à pas, ce que je n’ai jamais le courage de faire… Avec juste quelques précisions : la pâte feuilletée ne prend pas beaucoup de temps. La réalisation des 2 pâtes, la détrempe et le pâton au beurre, ne prend que quelques minutes. Idem pour les étapes qui consistent à étaler ces 2 pâtes ensemble. Ce qui est long, c’est le temps de pause entre chaque pliage (entre 30 mn et une heure). Pour avoir une galette pour le goûter, je commence le matin. A chaque temps de repos, je vaque à mes occupations. Parfois, pressée par le temps, j’ai réduit les temps de pause de 15 mn ou 30 mn. Et le résultat était top. Conclusion : la réalisation d’une pâte feuilletée « maison » n’est pas du tout énergivore. C’est seulement une question d’organisation.

Autre précision, je respecte les quantités de la recette qui permettent de faire 2 belles galettes de rois. En général, je n’en fais qu’une mais garde un quart de pâte au frais pour réaliser une tarte salée dans les 4 jours. Et un autre quart au congélateur pour une autre occasion de tarte. Si vous calculez bien, quelques minutes de trifouillage beurre / farine un dimanche, et vous avez 4 excellentes pâtes feuillétées « fait maison ». La différence avec une pâte achetée dans le commerce est incomparable. Depuis que les enfants y ont goûté, impossible de leur faire manger une pâte feuilletée industrielle !

Galette des rois ou Pithiviers

Pour le reste de la fabrication de la galette des rois, je suis également la recette de Bernard. Une vrai recette de galette à la frangipane et non de Pithiviers comme je faisais avant. Spécialité du Loiret, il contient seulement de la crème d’amandes. Tandis que la galette à la frangipane est réalisée avec un mélange crème d’amandes, crème pâtissière. Double crème certes mais plus légère je trouve. Comme pour la pâte feuilletée, je ne vais pas m’embêter à recopier la recette alors que Bernard vous la présente en détail et en images ! Seule précision concernant les quantités : je les divise en deux pour faire une galette.

Le résultat est bluffant, en apparence comme en goût. Je ne l’ai jamais râtée, c’est pour vous dire comme toutes les étapes sont simples. Depuis ma première galette selon Bernard, j’ai tenté d’autres recettes sur son site : les chouquettes (easy), les éclairs au café, au chocolat, à la vanille (délicieux mais trop longs à faire), le tarama (divin). Prochain défi : les pasteis de nata, pâtisseries portugaises que l’on adore ! Et prochain plaisir : m’offrir l’un des 4 livres de cuisine publiés par le chef. Car cuisiner avec Internet, c’est pratique mais avec un beau livre, ce sera encore meilleur !